Keith Haring
C'est ma rencontre avec Arthur, danseur et contorsioniste de renom, qui a initié cette série. Lorsque je l'ai vu pratiquer son art, ses mouvements et sa gestuelle m'ont instantanément fait penser au travail de Keith Haring. Ce rapprochement était pour moi, comme une évidence, comme si les personnages de ses tableaux avaient pris vie devant moi.
J'ai donc essayé lors de ma prise de vue d'être au plus près des oeuvres emblématiques de cet artiste et j'ai tenté, par la photographie d'en retrouver l'essence.
Ainsi j'ai fait peindre par une maquilleuse spécialisée en body painting, mon modèle dans les trois couleurs primaires (bleu, jaune et rouge) que j'ai accentuées en post-production pour les rendre les plus vives possibles.
De même, j'ai joué sur les lumières en les rendant uniformes.
Enfin, les prises de vue ont été réalisées selon deux points de vue différents (frontal et plongée totale) afin d'écraser les perspectives.
J'ai pu, grâce à ces trois dispositifs, retrouver l'aspect 2D qui est une des principales caractéristiques des oeuvres de Keith Haring.
Questionner le travail de cet artiste, c'est forcément questionner le mouvement, qu'il arrive à rendre comme nul autre grâce à ses lignes épurées et rythmées.
Il me fallait donc retrouver la dimension du primitif, l'alphabet du corps qui lui est si spécifique. Pour ce faire, à partir de mes indications, Arthur m'a fait des propositions de positions typiques de la danse, du langage des contorsionnistes et des tableaux de Keith Haring. S'il était important pour moi de m'inspirer du travail de ce dernier, je ne voulais pas pour autant faire une copie conforme d'un de ses tableaux. Il s'agissait d'en saisir l'esprit.
Par la suite, j'ai réalisé des montages, incorporant les silhouettes photographiées de manière à composer les tableaux que j'avais en tête.
Cette série a été la première où j'ai utilisé le procédé du photomontage pour obtenir mon image finale et m'a permise d'explorer de nouvelles techniques de production.
Les images qui la constituent sont conçues pour être tirées en grand format et s'inscrire dans l'univers de la peinture.
Ce que je souhaitais au départ réaliser comme un hommage à l'un des artistes les plus influents du XXème siècle m'a permis d'aborder une des questions les plus fondamentales des arts visuels à images fixes : à savoir comment représenter le mouvement.
De par la combinaison de la contorsion et un travail de lignes épurées à la manière de celles tracées par Keith Haring, j'ai tenté d'en proposer une solution originale.
Pensée dès le départ comme un dialogue entre ces deux arts que sont la peinture et la photographie, exposer cette série, au milieu d'oeuvres issues d'autres disciplines artistiques, au sein du Château de la Chaussée serait une formidable opportunité et un aboutissement pour ce projet.
J'ai donc essayé lors de ma prise de vue d'être au plus près des oeuvres emblématiques de cet artiste et j'ai tenté, par la photographie d'en retrouver l'essence.
Ainsi j'ai fait peindre par une maquilleuse spécialisée en body painting, mon modèle dans les trois couleurs primaires (bleu, jaune et rouge) que j'ai accentuées en post-production pour les rendre les plus vives possibles.
De même, j'ai joué sur les lumières en les rendant uniformes.
Enfin, les prises de vue ont été réalisées selon deux points de vue différents (frontal et plongée totale) afin d'écraser les perspectives.
J'ai pu, grâce à ces trois dispositifs, retrouver l'aspect 2D qui est une des principales caractéristiques des oeuvres de Keith Haring.
Questionner le travail de cet artiste, c'est forcément questionner le mouvement, qu'il arrive à rendre comme nul autre grâce à ses lignes épurées et rythmées.
Il me fallait donc retrouver la dimension du primitif, l'alphabet du corps qui lui est si spécifique. Pour ce faire, à partir de mes indications, Arthur m'a fait des propositions de positions typiques de la danse, du langage des contorsionnistes et des tableaux de Keith Haring. S'il était important pour moi de m'inspirer du travail de ce dernier, je ne voulais pas pour autant faire une copie conforme d'un de ses tableaux. Il s'agissait d'en saisir l'esprit.
Par la suite, j'ai réalisé des montages, incorporant les silhouettes photographiées de manière à composer les tableaux que j'avais en tête.
Cette série a été la première où j'ai utilisé le procédé du photomontage pour obtenir mon image finale et m'a permise d'explorer de nouvelles techniques de production.
Les images qui la constituent sont conçues pour être tirées en grand format et s'inscrire dans l'univers de la peinture.
Ce que je souhaitais au départ réaliser comme un hommage à l'un des artistes les plus influents du XXème siècle m'a permis d'aborder une des questions les plus fondamentales des arts visuels à images fixes : à savoir comment représenter le mouvement.
De par la combinaison de la contorsion et un travail de lignes épurées à la manière de celles tracées par Keith Haring, j'ai tenté d'en proposer une solution originale.
Pensée dès le départ comme un dialogue entre ces deux arts que sont la peinture et la photographie, exposer cette série, au milieu d'oeuvres issues d'autres disciplines artistiques, au sein du Château de la Chaussée serait une formidable opportunité et un aboutissement pour ce projet.